mardi 18 octobre 2011

Fin du récit

Samedi 6 Novembre 2010

Notre dernière nuit... Alors. Il faut savoir que depuis plusieurs jours on a des Américains en permanence bourrés dans l'auberge. Enfin disons qu'ils sont bourrés la nuit et la journée ils comatent en pyjama dans les canapés de la salle commune. Bien qu'il soit interdit de faire du tapage nocturne on les entend beugler dehors jusqu'à 5h du matin. Après on va s'étonner que les Japonais n'aiment pas les étrangers et les trouvent mal élevés. Merci les gars, vous redorez notre blason.
Les mecs ils au Japon pour... même pas sortir en boîte ou s'éclater la nuit, merde à Tokyo ya de quoi faire... Non ils viennent au Japon pour faire ce qu'ils font chez eux, mais, au Japon. Ils restent à l'auberge, se saoulent, font chier la nuit ceux qui dorment dans ce quartier calme et le jour... restent à l'auberge.  WTF ?

Bref donc ça faisait plusieurs jours. On met donc du temps à s'endormir vu le tapage dehors.
Et après on a eu les Espagnols (ou Sud-Américains, je n'en sais rien, en tout cas ils parlaient espagnol) qui appelent leur famille à deux heures du matin (ça je peux comprendre vu le décalage horaire), mais ils sont pas discrets les Espagnols. C'est comme les Italiens, ça parle TRES FORT. ^^; Bon ça ne dure pas longtemps alors je leur pardonne.
Il est donc 2h du matin lorsque nous sommes réveillés par ces braves.
Notre réveil est prévu à ... 3h30. Autant vous dire qu'entre 2h et 3h30, on a pas redormi. ^^;

Et le bonheur lorsque nous sommes descendus à 4h, de prendre notre petit déjeuner au milieu des cadavres de bouteilles, des vapeurs d'alcool, de fumée de tabac et sûrement bien d'autres substances illicites. Et on a même pas cherché à s'assoir vu que les canapés étaient recouverts de viande saoûle.
Petit café debout dans un coin en essayant de ne pas trop respirer, et on sort vite fait de là, quel dernier souvenir charmant. Merci les gars !

On arrive à 4h30 devant la station de métro qui est... fermée. Ah ben oui, c't'un peu tôt. ^^;
On nous ouvre quand même, et on prend le premier train, celui de 5h, direction Narita.
Il y avait déjà pas mal de monde dans le train à cette heure-là.
Le trajet dure  un peu plus d'une heure, et dans notre état semi-comateux de ne pas avoir eu beaucoup d'heures de sommeil (et d'avoir ingurgité des vapeurs de stupéfiants au saut du lit) je me souviens terriblement bien avoir vu le jour se lever tout doucement, le soleil sortant de l'horizon à travers la brume matinale alors que nous quittions Tokyo et entrions dans la campagne. C'était plein de jolies couleurs et c'est surtout le spectacle du jour du départ que je n'oublierai jamais.

 Myu à Narita. Lui aussiest triste de partir, même s'il porte un accessoire de Shibuya.

 Notre avion est là.

Le retour passe encore par Séoul, avec une escale moins longue cette fois.
Dans l'avion pour Paris nous sommes derrière un gros con de Français (TM) qui nous rapelle une fois de plus que nous rentrons au pays des gens mal élevés, grossiers et beaufs (comme si on avait oublié). Merci Gros Con ! (TM)
L'aéroport Charles de Gaulle a une organisation bancale, le RER B ne roule pas ce week-end là à cause d'une grève, la gare routière est crade et sombre, il pleut, le bus sent le vomi, la chauffeur insulte les autres usagers, les gens sont désagréables.
Pas de doute, on est de retour chez nous !
^^;

Je ne voudrais pas du tout paraître aigrie, mais tout ceci est véridique. Le choc est un peu violent, même sans vouloir comparer les deux pays, c'est impossible de ne pas le faire. ^o^;

Le prochain post sera pour le 19 octobre, lorsque ça fera un an que nous sommes parties. Je vous parlerai des choses que nous avons ramenées en souvenir. :)

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